Importance des zones humides

Le rôle des zones humides

Les zones humides contribuent à l’épuration des eaux, à la régulation des crues, au soutien d’étiage, à la biodiversité, et concourent à l’atténuation du changement climatique, grâce à leur capacité de captation et de rétention du carbone.

Ces zones ont un rôle que l’humain ne peut remplacer :

  • Elles ont un rôle de régulation dans l’écoulement des eaux.
  • Elles réagissent en absorbant l’eau en cas de pluie et en rejetant peu à peu l’eau en période de sécheresse.
  • Elles limitent le ruissellement des eaux et évitent des inondations.
  • Elles alimentent les nappes souterraines, les eaux de surface et souterraines.

Selon le code de l’environnement, les zones humides sont des « terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon temporaire ou permanente. La végétation quant elle y existe, est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année. »

Une zone humide se définit à partir de critères de classification botanique et/ou pédologique (caractères physiques, chimiques et biologiques des sols).

Elles sont souvent localisées entre un milieu terrestre et aquatique.

La réglementation s’applique sur toutes les zones humides dont les critères sont vérifiés sur le terrain. Ainsi, en cas de doute, demander une expertise terrain.

Où trouver le recensement des zones humides 

La cartographie des zones humides est consultable en mairie. Elle a une visée uniquement informative.

Bien souvent cette cartographie est incomplète ou vieillissante et ne correspond plus aux définitions juridiques actuelles.

Les travaux sur une zone humide

Tout projet de travaux sur une zone humide doit être porté à la connaissance du service en charge de la police de l’eau (DDT(M)). Ceci s’applique à tous. Le pétitionnaire est soumis soit au régime de déclaration (D) ou d’Autorisation(A).

Le stockage du carbone dans les zones humides

Les zones humides stockent du carbone. L’estimation du stock de carbone par UCB est entre 100 et 125 t/ha sur les têtes de bassins versants de l’Ille et du Chevré (source agrocampus ouest)